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Cinq Marocaines, femmes d’affaires les plus influentes

Cinq Marocaines, femmes d’affaires les plus influentes

Pour l’année 2023, selon le prestigieux magazine Forbes Middle East, cinq Marocaines font partie du classement des 100 femmes d’affaires les plus puissantes et influentes de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

Salwa Idrissi Akhannouch, fondatrice et PDG d’AKSAL Group; Miriem Bensalah Chaqroun, vice-présidente et PDG des Eaux Minérales d’Oulmes; Rita Maria Zniber, PDG de Diana Holding; Lamia Tazi, présidente et PDG du groupe Sothema; Saïda Karim Lamrani, Vice-présidente exécutive du Holdings Safari -Sofipar.

A elles cinq, elles emploient plusieurs dizaines de milliers de collaborateurs (trices). Le magazine Forbes les a mis à l’honneur. plusieurs critères ont rendu possible ce classement: l’impact de la dirigeante sur la région et les marchés qu’elle dessert, les réalisations ses performances au cours de l’année écoulée, le nombre et l’étendue des initiatives de durabilité et de RSE, la taille de l’entreprise en termes de revenus, d’actifs, d’AUM, de capitalisation boursière et de nombre d’employés entre autre. A l’occasion de la « Journée internationale des droits des femmes » qui se fête chaque année le 8 mars, nous relatons leur « saga ».

Salwa Idrissi Akhannouch,

Fondatrice et PDG d’AKSAL Group

17ème rang

L’une des femmes d’affaires les plus puissantes du Maroc, Salwa Idriss Akhannouch est la fondatrice et directrice générale du groupe Aksal, un leader marocain du luxe, des grands magasins et des centres commerciaux. Son groupe emploie plus de 1.130 personnes et représente le seul franchisé de 45 grandes marques au Maroc, dont Emporio Armani, Fendi, Gucci, Oysho, Ralph Lauren, Zara, Banana Republic, Massimo Dutti, Pull & Bear, Bershka et Gap.

Le groupe Aksal, qui attire 15 millions de visiteurs chaque année et génère un chiffre d’affaires estimé à 5 milliards de dirhams marocains (514 millions de dollars), détient une participation de 50% dans le Morocco Mall (Casablanca), l’un des plus grands centres commerciaux d’Afrique, construit en 2007.

Son grand-père, Haj Ahmed Benlafkih, a fait fortune dans le commerce du thé dans les années 1960. Elle est également l’épouse d’Aziz Akhannouch, un riche homme d’affaires et homme politique marocain.

En 2017, elle a lancé sa marque de cosmétiques et de produits de beauté Yan&One.  Son groupe a créé l’Académie AKSAL pour les carrières dans le commerce de détail et l’Initiative sociale AKSAL pour soutenir des projets sociaux, culturels, éducatifs et de santé.

Miriem Bensalah Chaqroun

Vice-présidente et PDG des Eaux Minérales d’Oulmes

19ème rang

Elle est aussi directrice et administratrice Holmarcom Group qui emploie actuellement plus de 6.400 salariés, dont près de 2.000 travaillent chez Les Eaux Minérales d’Oulmès et membre de l’Alliance mondiale des investisseurs pour le développement durable et siège dans plusieurs conseils d’administration nationaux et internationaux, notamment ceux de l’Université Al Akhawayn et du groupe Renault-Nissan. D’autre part elle a dirigé durant plusieurs années la CGEM -organisation patronale nationale au Maroc (principalement durant les gouvernements du PJD – Parti justice Développement / pro islamiste). C’est dire son savoir-faire en matière de gouvernance et de diplomatie.

Le groupe Oulmes, une entreprise marocaine de plus de 90 ans se veut citoyenne. En 2022, elle est considérée comme le deuxième meilleur employeur au Maroc, », selon le Programme des meilleurs employeurs au Maroc. Cette certification internationale évalue les entreprises sur la qualité de leurs pratiques de ressources humaines, ainsi que l’engagement de leurs collaborateurs. Cette position confirme ainsi l’engagement continu et les mesures concrètes des Eaux Minérales d’Oulmes dans le développement du capital humain.

« Nous sommes très fiers que « les Eaux Minérales d’Oulmès » soit reconnu deuxième meilleur employeur au Maroc, à l’occasion de l’édition 2022 de la certification Best Place To Work. Cela témoigne de notre dynamique mise au service de notre capital humain. Les plans de développement de nos collaborateurs, nos pratiques de transparence et d’équité, ainsi qu’une culture d’entreprise positive qui promeut diversité et solidarité sont notre priorité et je me réjouis que les résultats soient perceptibles et salués. » Naoufel Jellal, Directeur général délégué des Eaux Minérales d’Oulmès

Rita Maria Zniber

PDG de Diana Holding

33ème rang

Depuis 1988, son portefeuille d’activités est très diversifié : boissons non alcoolisées, plastiques, agriculture, oléiculture, boissons, volaille, produits de la mer, distribution et vente au détail. Son groupe soutient l’innovation, la recherche et le développement.

Le groupe s’étend dans l’agro-industrie, de la viticulture au négoce et à la distribution, en passant par l’oléiculture et l’aviculture. Avec ses quatorze filiales totalement intégrées l’entreprise exploite plus de  8300 hectares de terres agricoles. Ses produits, ses vins en particulier, s’exportent un peu partout dans le monde notamment en Europe, aux États-Unis, au Japon, en Chine, entre autres.

Depuis qu’elle a pris les reines du Groupe Diana Holding en avril 2014, Mme Rhita Zniber s’est très tôt distinguée par son leadership et sa vision éclairée qui consiste essentiellement à veiller à la prééminence du capital humain dans l’entreprise. Malgré le contexte capitaliste et concurrentiel dans lequel évolue le Groupe, la présidente-directrice générale de Diana Holding a très tôt compris que le meilleur moyen de fidéliser les   collaborateurs et notamment les très nombreux saisonniers agricoles était de leur assurer une rémunération digne et une protection sociale.

De sa prise de fonction à nos jours, Mme Zniber dit être guidée par deux préceptes : « la conduite d’une entreprise n’est pas un exercice solitaire et nécessite une dynamique basée sur la confiance et la pluralité de points de vue entre les membres qui composent l’équipe dirigeante », disait-elle. Mme Rhita Zniber rend hommage à toutes « les femmes qui se battent pour leurs droits ainsi que pour ceux de leurs enfants ».

Pour l’Afrique, dit-elle, « nous savons toutes plus de 65% des richesses générées sont assurées par des femmes. Elles se battent pour leurs enfants. C’est la cause que j’ai défendue avec beaucoup de cœur depuis très longtemps. ».

Lamia Tazi

Présidente et PDG du groupe Sothema

65ème rang

Elle a rejoint Sothema en 1997 supervisant 1000 personnes. Sothema, l’une des principales sociétés pharmaceutiques du Moyen-Orient et d’Afrique produit environ 60 millions de produits pharmaceutiques par an à travers six unités de production et détient 9% des parts de marché.

Elle est également directrice de la Fondation Omar et directrice générale de West Afric Pharma au Sénégal, vice-présidente de la Fédération Marocaine de l’Industrie Pharmaceutique (FMIIP). Depuis 1976, Sothema fabrique et commercialise des produits pharmaceutiques pour l’Europe, le Maghreb, l’Afrique subsaharienne et le golfe Persique et gère un portefeuille varié de 35 laboratoires internationaux produisant environ 60 millions d’unités pharmaceutiques par an.

L’entreprise a une philosophie de gestion des ressources humaines, et place l’employé au premier rang de ses priorités. De plus, elle s’efforce de conserver à la fois la simplicité et la rigueur d’application des processus. Elle emploie environ 1 000 personnes et ses six sites de fabrication produisent plus de 60 millions d’unités par an. .

Saïda Karim Lamrani

Vice-présidente exécutive du Holdings Safari -Sofipar

80ème rang

Le Groupe Safari a été créé au Maroc en 1994. Il compte désormais de nombreuses marques mondiales sous son égide, dont CAT, Lacoste et Longchamp, Jaguar, Land Rover et BMW, entre autres. En outre, le groupe a enregistré des revenus annuels de plus de 500 millions de dollars et emploie 3.600 personnes.

Dès les années 1970, elle a d’abord occupé le poste d’administrateur, puis de vice-PDG délégué du groupe Safari, actif dans des secteurs économiques porteurs tels que le BTP, la distribution de véhicules automobiles, le matériel agricole et le textile. Saïda Lamrani Karim est également Président directeur général de la Société méditerranéenne pour l’industrie Automobile (SMEIA), concessionnaire exclusif des marques Land Rover et BMW, et à la tête de plusieurs sociétés d’importation de véhicules et de matériel agricole (Jama Auto, Comicom) dans le souci d’accompagner les besoins d’une agriculture en pleine modernisation. Juriste de formation, elle est membre de la Cour Marocaine d’Arbitrage depuis 2008, administrateur de la Chambre de Commerce Britannique au Maroc depuis 1994, Administrateur de la Fondation Maroco-Américaine. Saïda Lamrani Karim est aussi membre fondateur du Club des Femmes Administrateurs au Maroc « CFA Maroc » et membre du comité Directeur de l’Association FAC 2020 (Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Casablanca) depuis 2001. Elle est également Vice-Présidente de l’Association Marocaine d’Application Agricole et de Formation « AMAAF », qui a pour vocation l’aide aux lépreux; Vice-Présidente de la Fondation Mohamed Karim Lamrani pour l’Ensemble Nejjarine, association culturelle qui a financé la restauration d’un monument à Fès (Foundouk Nejjarine) et qui gère un musée privé logé dans ce monument. Elle a été Vice-Présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc « CGEM », co-Présidente du Club de Chefs d’entreprise France-Maroc de 2010 à 2017».

Gérard Flamme

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