En cette période estivale, les amateurs de la belle vie et des longues journées ensoleillées affluent vers la piscine de l’hôtel Le Sphinx, situé à Mohammedia.
Cet établissement, riche d’une histoire captivante, a su traverser les époques pour devenir un véritable monument du patrimoine culturel de la ville.
L’histoire du Sphinx remonte à 1950, lorsque l’architecte Albert Planque a entrepris sa construction, s’inspirant de l’architecture classique et intimiste des maisons d’hôtes françaises. Dès ses débuts, l’hôtel s’est imposé comme un lieu de villégiature privilégié, accueillant les figures de proue de l’intelligentsia et du monde du spectacle. Jacques Brel, Marcel Cerdan, Simone de Beauvoir, Maria Callas, Edith Piaf, pour ne citer qu’eux, ont tous foulé les murs de cette institution.
Connue sous le surnom de « Chez Madame Andrée », en référence à la chanson de Jacques Brel, l’hôtel a connu son âge d’or pendant le Protectorat français, devenant un véritable temple de la Dolce Vita. Cependant, après avoir fermé ses portes dans les années 1970, le Sphinx a dû attendre quelques années avant de renaître de ses cendres, réinventant son offre pour séduire une nouvelle génération d’amateurs de luxe et de charme à la française.
Aujourd’hui, l’hôtel s’étend sur une superficie de 4 000 mètres carrés, offrant à ses hôtes un cadre cosy et chic, teinté d’une « French touch » qui rappelle les bars parisiens les plus sélects. Outre ses chambres, son restaurant italien et son spa aux options intercontinentales, le Sphinx a su diversifier son offre pour attirer une clientèle éclectique. Ainsi, un nouveau salon de thé dédié aux artistes a vu le jour, accueillant régulièrement expositions et brunchs.
Mais le Sphinx ne se contente pas d’être un simple hôtel de luxe ; il incarne également un véritable patrimoine culturel pour la ville de Mohammedia. Récemment, la direction de l’établissement a d’ailleurs décidé de renouer avec l’organisation d’événements familiaux tels que les fiançailles, anniversaires et mariages, témoignant de la volonté de préserver et de transmettre cet héritage légendaire.
Malgré les changements et les rénovations entreprises, le Sphinx reste un symbole incontournable de la Dolce Vita à la marocaine, un véritable havre de paix et de raffinement pour les amateurs d’histoire, d’architecture et de belles lettres. Avec son budget de 20 millions de dirhams investi dans la rénovation, l’hôtel prouve son ambition de rester un fleuron du tourisme de luxe à Mohammedia, tout en valorisant son riche passé.
Aussi lors de votre séjour à Mohammédia, le Sphinx Boutique Hôtel 3 étoiles est un choix idéal pour un hébergement de qualité. Cet hôtel propose un restaurant sur place et un service de stockage des bagages, ainsi qu’un parking pour votre commodité.
L’emplacement de l’hôtel est particulièrement avantageux, à seulement 1 km du centre-ville de Mohammédia et à 50 km de l’aéroport Mohammed-V de Casablanca. Vous aurez également la possibilité de vous rendre facilement à la Plage Monica, qui se trouve à 3 km de l’établissement. De plus, le Parc Mohammedia est situé à proximité immédiate, et vous pourrez rejoindre Luizia taxis à pied en 10 minutes.
Les 17 chambres de l’hôtel offrent un cadre agréable et confortable pour votre séjour. Chaque chambre est équipée d’un coffre personnel, d’une télévision à écran plat avec des chaînes satellites et d’un système de climatisation. Elles sont meublées d’un canapé et disposent d’un coin salon et d’un espace de repas. Les salles de bains sont dotées d’un bidet et d’une douche à l’italienne, ainsi que d’un sèche-cheveux.
En ce qui concerne la restauration, les résidents peuvent profiter d’un petit-déjeuner servi au restaurant de l’hôtel. De plus, un restaurant-grill bar Maison de la grillade se trouve à seulement 13 minutes à pied de l’établissement.
Pour se détendre et se relaxer, le Sphinx Boutique Hôtel propose également une boîte de nuit et une véranda où vous pourrez vous prélasser au soleil.
Dans l’ensemble, le Sphinx Boutique Hôtel 3 étoiles offre un excellent rapport qualité-prix pour un séjour agréable et confortable à Mohammédia. Avec ses commodités, son emplacement stratégique et ses chambres de qualité, cet hôtel saura répondre à vos attentes.
Adresse : Bd Moulay Youssef, Mohammédia – Téléphone : 05233-10073
La Découverte du Maroc par Jacques Brel : Une Relation Intime et Durable
Le Maroc a indéniablement occupé une place singulière dans la vie et l’œuvre de Jacques Brel, célèbre auteur-compositeur-interprète belge du XXe siècle. Dès sa première visite en 1956, où il se produit sur la scène des Arènes de Casablanca alors qu’il est encore peu connu en France, le pays nordafricain exerce sur lui une fascination qui ne cessera de croître au fil des années.
En 1959, Brel revient au Maroc pour se produire cette fois-ci sur la scène du cinéma de l’Agdal à Rabat, consolidant ainsi ses liens avec cette terre qu’il semble avoir adoptée comme une seconde patrie. Puis, en 1966, il entreprend une vaste tournée qui le mène de la capitale Rabat à la métropole de Casablanca, en passant par la ville impériale de Meknès, témoignant de son attachement grandissant pour ce pays.
Parmi les lieux emblématiques associés à la mémoire de Jacques Brel, le Sphynx à Mohammedia occupe une place de choix. Cet ancien lupanar, où le chanteur avait ses habitudes, a d’ailleurs récemment rouvert ses portes après des décennies d’oubli, rendant hommage à ce passage du géant de la chanson française. La chanson « Jeff », dans laquelle Brel promet à son ami désespéré d’aller « voir les filles chez la Madame Andrée », en est la plus belle illustration.
De ses premières incursions sur les scènes casablancaises et rabaties à la consécration de son lien avec le Sphynx de Mohammedia, le pays nordafricain a su capturer l’imaginaire du chantre de la mélancolie et de la condition humaine, laissant une empreinte indélébile sur son parcours artistique.
L’Influence Durable de l’Architecte Albert Planque sur l’Architecture Française
Albert Planque, l’un des plus éminents architectes français du 20e siècle, a laissé une empreinte indélébile sur le paysage architectural international. Né en 1885 à Lille, Planque a étudié à l’École des Beaux-Arts de Paris et a rapidement émergé comme une figure de proue de la scène architecturale nationale. Tout au long de sa carrière prolifique, qui s’est étendue sur près de cinq décennies, il a conçu des œuvres qui ont non seulement reflété les courants esthétiques de leur époque, mais ont également façonné l’évolution de l’architecture française.
L’un des aspects les plus remarquables du travail de Planque est son approche holistique de la conception architecturale. Plutôt que de se concentrer uniquement sur les aspects fonctionnels et techniques de ses projets, il a cherché à créer des espaces qui répondaient aux besoins émotionnels et psychologiques des occupants. Cela se reflétait dans son utilisation habile de la lumière naturelle, des matériaux organiques et des formes fluides, qui conféraient à ses bâtiments une atmosphère à la fois élégante et invitante.
Un exemple emblématique de cette philosophie de conception est le Palais de la Porte Dorée, construit en 1931 pour abriter l’Exposition Coloniale Internationale de Paris. Cet imposant édifice, avec sa façade ornée de bas-reliefs et de mosaïques, incarne à la fois la grandeur de l’Empire colonial français et une sensibilité moderniste raffinée. L’intérieur du palais, quant à lui, est caractérisé par des espaces lumineux et ouverts, qui créent une expérience immersive pour les visiteurs.
L’héritage d’Albert Planque se manifeste également dans l’influence durable de son travail sur l’architecture contemporaine non seulement française mais aussi au Maroc où il a construit quelques édifices emblématiques tant à Casablanca qu’à Mohamédia. Ses designs élégants et innovants ont inspiré de nombreux architectes modernes, qui ont repris et développé ses idées dans leurs propres œuvres.
Aujourd’hui, son héritage continue d’inspirer et de façonner l’environnement bâti sur le plan international, faisant de lui l’un des architectes les plus influents et les plus respectés de son époque.
Gérard Flamme
